En Guardia! La révolution est en marche. Prenez l’exemple d’une branche. Pour la casser, rien de plus simple. Vous la prenez au bout du genou et vous la tordez. Mais est-ce aussi facile avec un ensemble de branches superposées? Telle a toujours été la métaphore pour symboliser la règle universelle de l’union fait la force. Et cela doit être la première règle à suivre pour tout collectif cherchant à retrouver ses droits et reprendre sa liberté. S’unir, pour former un seul corps, une seule voix. La voix du peuple. C’est ce qu’ont entamé les groupes Ultras marocains derrière le titre honorifique de ‘ Ligue des Ultras ‘. Un regroupement dont le seul objectif est d’unifier les opinions, vaincre les différends, et se battre pour retrouver cette tendre promesse qu’est la liberté. Quelques réunions ont suffi pour mettre tous les groupes participants d’accord sur une même idée: seul le boycott de cette pseudo-Botola serait assez efficace pour mettre la pression sur la fédé. Et le résultat fut assez satisfaisant: 6 matchs boycottés, dont 2 de la coupe du trône, ont été suffisants pour faire de notre cause une polémique nationale, discutée sous tous les onglets, sur tous les papiers, par tous les claviers. Mais l’on devait, à un moment ou un autre, tâter dans le flou pour sortir du noir, et essayer de discerner si les choses avaient vraiment avancé. A été ainsi décidé à l’unanimité un retour aux gradins, qu’on devait sortir de l’asphyxie. Les 2 matchs, dont 2 déplacements grandioses pour le peuple vert à Agadir, ont prouvé à tous que nous sommes encore loin de ce que l’on espérait, et que l’on se devait de trouver des solutions radicales afin que la fédé se plie à nos demandes, et comprenne que notre retour reste vital pour la continuité du produit raté qu’est sa Botola. On ne s’arrêtera donc pas là. La ligue des Ultras a décidé de reprendre son boycott, et cette fois-ci pour une durée indéterminée. Ce n’est pas là une décision de baisser les bras, mais un stand-by pour vous préparer à un retour en flammes. Tenez-vous prêts, fédé, notre courroux est en route.