O Passion ! Mais de quelle passion parle-t-on, lorsque nos joueurs n’ont plus cet amour pour les couleurs et que ce club mythique devient une aire de repos pour des guignols ? O Rage ! Une rage de vaincre totalement absente chez ces bons à rien. Rage contre tout un club et ses composantes qui s’emparent du peuple vert, et qui ne laisse personne indifférent à ce qui ce passe. Tout commence avec le plus fabuleux des carnages : D’abord un camp de concentration programmé en Europe et qui finit à Agadir à cause de la fuite de nos soit disant joueurs (contrat épuisé, condition familiale, dispute avec l’entraîneur…) et les motifs ne manquent pas, et avec des joueurs qui ne sont ni motivés ni ambitieux et des recrutements indignes d’une équipe championne et aux portes du sacre africains, on se retrouve sans entraîneur et devant des équipes amateurs en matchs de préparations. Ensuite il y a les fabuleuses guerres de clans au sein de la direction dont chacun veut sa part, les noms ne sont pas inconnus de la scène : aouzal, souiri, boussiri, hanat, pour ne citer qu’eux. Le club devient de la charogne devant un clan d’hyène qui semble ne se préoccuper que de ses poches et non de l’avenir d’un club dont, apparemment, ne se soucient guère. Revenant à Agadir, où l’ensemble de l’Ultras Eagles avait mis ses espoirs derrière une petite voile en tissu qui portait un message aux joueurs pour les sensibiliser à propos de la situation. Nous nous attendions à ce qu’ils soient motivés et prêts à continuer sur les bons rails mais il semble que les dirigeants semblent décidés à faire en sorte que l’on arrive point à bon port. Avec des recrutements indignes et insuffisants l’affaire ne fait que s’empirer pour un club qui est devant une grande pente qu’est la champions league africaine, et pour bien enfoncer le couteau dans la plaie, la direction est prête à laisser partir Metouali qui reconnaissant le, est doté de prouesses techniques qui seraient bien utiles en ces temps-ci et un Tair sauvé In Extremis du départ. O Passion ! O Rage ! Oubliez Le Carnage Et Faites Pétez Les Cages ! Tel était le message devant les camerounais du coton sport, car quoi que ce carnage soit scandaleux il fallait à tout prix arracher les 3 points. Nos amis Télétubbies assis confortablement dans les tribunes auront droit à un extrait de notre mécontentement : C’est l’heure de dire au revoir ! Message francs et direct et indiscutable si on espère sauver l’épave d’un club en dérive. Nous sortirons bien déçus en récoltant un point mais pas prêts à lâcher les armes car le temps de la révolution verte a sonné et quelques jours plus tard nous avions organisés une manifestation devant le siège du club mais qui sera sans résultat apparent. On s’attendait à ce que le match contre Coton sport donne de l’orgueil à toutes les composantes de ce club mais le match du Hilal au Soudan nous ôtera tout espoir de qualification et prouvera ainsi que la leçon du match précédent n’a pas eu d’impact sur ces bon à rien ni sur les guignols aux loges du club ! Tout ceci pour dire que le temps de la révolution a sonné et que nous devrons tous marcher main dans la main pour purifier ce club de toute mauvaise âmes qui aurait l’intention d’entacher le nom de Notre club, le « RAJA » .