ultras eagles

Doucement.. Mais sûrement.

Après 3 jours de suspense -qui semble être devenu l’arme fatale du nouveau coach- les Aigles finissent par tracer leur route vers le carré d’Or. Les deux phases de ce quart de finale, aller et retour, ont connu un scénario très similaire, qui commence à semer un grand doute autour des compétences tactiques de cette équipe fraîchement assemblée: dominance de la première mi-temps, avec des contre-attaques maîtrisées, une muraille infaillible en guise de défense, un milieu solide grâce à l’arrivée de l’ex-tétouani Jahouh, malgré le constant point d’interrogation autour du poste de buteur. Toutefois, la pause vient créer un réel renversement de table, l’adversaire prend le dé en main, et gère le match à sa guise, devant une paralysie de l’équipe qui se replie en défense, jusqu’à l’égalisation du score. Le compteur final affichant 2-2, les deux équipes se tournent vers les tirs aux buts pour trancher qui des deux continuera sa quête de la Coupe; tirs qui donnent faveur, finalement, aux Verts.

Le fait marquant de ce quart de finale a été la marée de rumeurs visant le Raja, qui a pris place dans les deux jours précédant le match retour. Dire que les journalistes, semblant constituer une secte, se sont mis d’accord pour attendre cette période cruciale -chose à laquelle on commence à s’habituer- afin de déballer leur propagande et supercheries. Ces créatures ‘ Baâoudiennes ‘ n’ont pas eu le temps de souffler, qu’elles ont découvert l’identité du public qu’elles visaient: une armée verte, dont le seul soucis est la victoire et le triomphe de son équipe, et qui est prête à tout sacrifier pour la suivre jusqu’au bout du monde -soulignons le gros déplacement par milliers à Fès, qui vient prouver que nous jouons toujours à domicile-, sans qu’une soi-disant presse, ou quelconque autre entité, puisse mettre le doute sur sa loyauté.

L’Aigle continue finalement son envol vers son 8ème sacre, conscient que tant que son public est là pour l’épauler, rien ne pourra l’en arrêter.