ultras eagles

Tout juste revenu de Tetouan avec 0 point, il fallait affronter ce jeudi le Kacm pour rattraper les matchs retard. Durant le match le jeu est là, la domination est verte à 100% mais la finition est absente. Voilà comment on va titrer ce retour à la Botola. Certes les récents exploits ne passeront pas inaperçus, mais nous ne devons pas vivre dans le passé aussi glorieux soit-il, il est désormais temps de reprendre les esprits et convaincre dans le championnat. Voilà en ce qui concerne sur la pelouse, allons maintenant aux gradins pour tirer chapeau au public Rajaoui qui est venu en masse couvrir les coins du stade Med V. La curva aussi était bien chauffée et affichait complet pour cette soirée ; les voix ont déchiré le ciel Casablancais ce soir. Et même en ce qui concerne la pyrotechnie il y avait pour tous les goûts : un craquage en première mi-temps avec les torches couleur traditionnelle rouge de la part des UGB, puis en deuxième mi-temps on enfume le stade avec nos fumis verts -#009036 identité- et enfin pour clôturer le spectacle les UGB suivent après 5 minutes en jaune.

Autre fait marquant pour ce soir, un message dont voici l’explication : Dans nos réflexions quotidiennes sur cette participation historique à la coupe du monde des clubs, nous nous sommes posé la question suivante : Y a-t-il encore une personne qui remet en question la prestation du RAJA ? À l’unanimité : non ! Sauf les Français -toujours aussi chauvins et égocentriques- qui ne peuvent comprendre d’être écarté d’une aussi importante compétition, eux qui ont pris l’habitude de se qualifier par un contrôle de ballon « fait à la main » ou encore grâce à un but sur hors-jeu si vous voyez ce à quoi nous faisons référence. Le problème est qu’un journal français trouve scandaleux que le RAJA « champion de rien », selon eux, puisse participer à une compétition d’une telle envergure et y arriver en finale.

Ces messieurs ont-ils par quelque hasard que ce soit oublié que la seule coupe du monde remportée par l’équipe de France est une édition qui s’est déroulée chez eux et pour laquelle elle était qualifiée par défaut ou « qualifiée de rien » pour reprendre le même jeu de mot employé par ce torchon. Notre message « En 1998, j’étais la seule sélection qualifiée de rien » est une réponse aux journalistes à deux balles qui remettent en cause la belle participation du RAJA à cette coupe du monde. Mais nous comprenons qu’entre les scandales de mœurs, les différentes sorties médiatiques agitées de leurs joueurs, grèves d’entrainement et autres indisciplines de ce genre ces gens ne connaissent pratiquement rien du foot que ce que leur rapporte l’argent Qatari.