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Trébuchez, mais relevez-vous vite et de plus belle.
Après trois victoires consécutives, les Aigles se sont posés à Berkane assoiffés de victoire afin de se positionner à une longueur du leader. Mais la performance tant attendue n’a guère répondu présente. Les verts ont entamé la rencontre sur les chapeaux de roue : maîtrise du jeu en milieu de terrain, bonne construction des attaques, liaison entre défense et attaque bien assurée, toutefois beaucoup d’occasions ratées, problème devenu routinier et auquel, apparemment, le coach n’a encore trouvé aucune solution. La fin de la première partie a ainsi connu l’expulsion d’un joueur Berkani et un penalty raté de la part de Karrouchy.
Après la pause et dès la reprise, les locaux ont réussi à combler le sous-effectif. Leur jeu a remonté en crescendo jusqu’à leur permettre d’atteindre nos filets dans le premier quart d’heure de la deuxième mi-temps. La réponse des Aigles a été lente : après maintes occasions ratées et quelques changements tactiques, l’égalisation s’est manifestée sur un jeu bien construit. Le match s’est donc conclu sur un but partout, le score n’ayant, bien sûr, pas été modifié après l’entrée en jeu du fameux porte-malheur, qui continue à prouver sa malédiction.
Le plus intéressant a été de redécouvrir ce contraste entre quelques joueurs des Verts, entre un jeune et brillant Belmkaddem toujours aussi en forme et auquel on souhaite ce qu’il y a de mieux pour la suite, et un infantile et irresponsable Abourrezouk qui n’arrive toujours pas à se ressaisir et mûrir, continuant à manifester sa colère et son irrespect à travers la plus immature des manières, et auquel on demande de se décider à jouer au vrai football comme il se doit ou sinon à reprendre une autre activité où il mérite d’évoluer.
L’éloge dans nos comptes-rendus ne s’arrêtera jamais, car celui qui la mérite amplement est ce public toujours aussi fidèle, quelle que soit la distance à parcourir. Mille remerciements aux 8000 fervents supporters qui se sont déplacés en masse jusqu’à la capitale des Orangers pour épauler leur club et qui, malgré les contraintes météorologiques et le magnifique accueil des autorités locales (qui soulignons-le, nous ont souhaité la bienvenue avec de tendres coups de matraque à l’entrée du stade) ont manifesté leur amour inconditionnel par leur puissance vocale digne d’un stentor. Sans oublier de préciser la gestion professionnelle incomparable des stades du pays, avec les milliers de supportes Rajaouis qui n’ont pas pu rejoindre leurs places respectives dans les gradins et ont parcouru des centaines de kilomètres pour finalement rester à l’extérieur du stade. A un match de la fin de la phase aller du championnat, les Aigles devront décupler leur force avec l’avantage de jouer à domicile, afin d’éviter les scénarios des saisons précédentes.
Aigle, ne te met pas à la place d’Atlas en entassant les poids sur tes épaules, continue à remonter la pente jusqu’à atteindre le sommet, là où tu mérites d’être.
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