ultras eagles

Quand le sang, et non la sueur, coule pour les couleurs du club.

Samedi 7 Février, les Aigles étaient au rendez-vous pour un match d’importance vitale, tant pour les 3 points à l’extérieur, que pour le psychique des joueurs. La rencontre face aux FAR, programmée au Stade Boubker Ammar à Salé, a connu une certaine décadence du niveau de jeu des deux côtés. Les locaux ont réussi à ouvrir le score très facilement, en première période, après maintes occasions ratées, face à une paralysie du mur défensif du Raja. Les Aigles ont quand même réussi à se reprendre juste avant la mi-temps, pour égaliser grâce à un but d’Abourrezouk, qui doit continuer à se réveiller, servi par un Elgnaoui quasi-absent pendant la rencontre. Après la pause, les tentatives des Verts pour arriver à la cage adverse, se sont multipliées, soulignées par une bonne performance du trio Hafidi-Sebbar-Bamaâmar qui assurait de bonnes contre-attaques, toutefois en vain, jusqu’à ce que le match se solde sur le score d’un but partout, posant ainsi un certain compromis dans la course vers le haut du tableau.

Un terrible malheur a marqué cette rencontre : l’accident survenu sur le trajet aller du déplacement du peuple vert. Mais, Al Hamdoli’Allah, plus de peur que de mal, étant donné la non-gravité des blessures de ces jeunes, pour lesquels on souhaite un prompt rétablissement. La morale et le paradoxe étaient là: De fervents supporters sacrifiant ce qu’ils ont de plus cher, prêts à se donner corps et âme pour honorer et ne jamais décevoir les couleurs de leur seule passion, face à des sobriquets qui continuent de souiller la grandeur de ce Club. Comprenez que tous ces sacrifices ne vous ont jamais pris pour cible, seul le grand RAJA nous importe, et si vous ne souhaitez pas le révérer, vous subirez, tôt ou tard, ce qu’ont subi les Perses en Grèce: Un adieu rapide et maussade.

A vous de décrypter le message et d’en prendre conscience avant Vendredi, car à partir de là, et sur cette allée précisément, rien d’autre ne sera attendu de votre part si ce n’est la GRINTA et la détermination d’arriver coûte que coûte au bout du chemin où vous attend impatiemment l’Or Africain.