Il n’y a que le trop de fidélité ou le trop d’insouciance pour pousser ces jeunes à se déplacer massivement à quelques 3000 kilomètres dans les terres du Carthage. Le peuple vert n’a jamais douté de sa fidélité mais il conçoit qu’après une saison aussi merdique c’était de l’insouciance et de la pure connerie que de sacrifier pour des gens qui ne méritent pas ce maillot et d’autres qui ne méritent pas leurs bureaux. Pas besoin de vous refaire le film : aucune équipe digne de ce nom ne serait capable de faire un match sans se créer une ou deux occasions de buts. Surtout qu’il ne suffisait que de peu pour s’approprier la qualification. Mais les joueurs ont en décidé autrement et se sont fait méchamment dominés et humiliés : un match qui résume toute la saison. Pour l’instant contentons-nous de résumer ce voyage puisqu’un déplacement ne pouvait avoir vraiment lieu sans qu’on ait droit d’assister à un match mais l’heure des comptes-rendus va bientôt arriver, c’est une promesse ! L’équipe des légionnaires s’est organisée en deux voyages organisés et prit l’avion les 3 et 4 précédents le match. 4 sections ont accompagné les membres de Casa : Taza, South, Centro et ceux du vieux continent. Le matin du match un rendez-vous a été donné afin de prendre le train en direction de Sousse pour les membres ayant trouvé logement à Tunis. Les groupes de la curva se rejoignent à l’entrée du stade et accèdent au parcage réservé aux maganistes, on se croirait à un déplacement quelques part au Maroc … l’équipe n’a aucune raison de lâcher car le soutien des gradins est là et ce malgré la présence massive des locaux. Nos voix n’ont pas tremblé, et notre soutien n’a pas tressaillis même mené au score. Bref’ à la fin du match on plie bagage, déçus mais « c’était prévisible». Et s’il fallait remercier ces troupes qui se sont mobilisées durant toute l’année même après tant de déception, il n’y aurait rien pour y parvenir mais une seule victoire aurait peut-être dessiné un sourire sur des visages qui n’ont pas l’habitude de voir leur club rabaissé à ce niveau. L’heure des comptes a sonné, chacun devra répondre de ses actes. Le peuple vert sacrifie mais ne pardonne pas.

Vivo Per Te.