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Nous y étions : 16éme de finale de la coupe du trône après une qualification arrachée en plein cœur du Sahara marocain. Le tirage nous mettait face à des Marrakchis prêt à en découdre et voulant dire leur mot. C’était sans compter sur une équipe, certes avec des faiblesses, mais pour le moins qu’on puisse dire « prometteuse ». Le sujet n’est pas à discuter maintenant, nous n’avons pas à critiquer une équipe en construction. Revenons donc à cette phase aller qui se déroula à Casaverde.
Soutenus par les milliers de Rajaouis, comme à chaque match, les verts ont livrés une prestation pragmatique. Ils ont joué sans pour autant éblouir, mais ont prouvé qu’ils savent profiter d’une occasion pour s’approprier le match. Un but a suffi pour assurer le score.
La phase retour s’annonçait périlleuse et infernale. Mais pas le temps de baisser les bras et de laisser la déception prendre le dessus. Car quelques jours auparavant les verts se sont inclinés indignement face au Fus ; score sans appel de 2-0. C’est donc après avoir tiré une grande leçon de cette première journée de la botola que le 11 vert, accompagné de marées humaines, part à Marrakech.
Sans devoir se retaper tous les manuels d’histoire, tout bon marocain connait l’histoire du Raja dans cette ville et beaucoup de Rajaouis étaient encore sous le coup de la nostalgie en parcourant ; une énième fois les ruelles ocres. Mais le passé n’est que foutaises si l’avenir ne le dépasse pas en réussite. Nous sommes venus ici pour voir se construire le futur de cette équipe, et une qualification en est un minimum de gage.
Effectivement, les verts ont bien compris qu’il ne fallait plus être déstabilisé. «Jouer, Marquer, gagner. » : petit triangle d’or qu’il faut garder en tête à chaque match sans se laisser perturber par les aléas que peuvent être un penalty raté ou une expulsion. C’est donc devant une curva en extase guidée par son capo (cf : le chant unico amore vu par le capo de la sud) que les verts finissent le match retour sous le même score qu’à l’aller.
L’important a été fait, le reste est à faire. La qualification a été décrochée mais l’équipe reste à construire et vous en avez les moyens. Tout est question de temps, et le peuple vert saura se montrer patient le temps que cette équipe prenne ses marques et devienne ce qu’elle doit être. Montrez-nous votre grinta et on vous apprendra la fidélité.
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